Bandeau Ferme d'Agathe

Quelques mots sur le projet

La Ferme d’Agathe” est un projet d’écolieu à vocation de résilience alimentaire et d’autonomie, avec des activités diverses, comme la permaculture, l’accueil de personnes/groupes et la production de produits écoresponsables.

Ce projet nous permettra d’être acteurs des changements de modes de vie nécessaires pour répondre aux défis environnementaux à venir.

Les détails de ce projet sont encore à définir par les partenaires engagés. Cependant nous avons déjà choisi deux grands axes d’activités écoresponsables.

L’activité maraîchère a pour but la production alimentaire en suivant les principes de la permaculture et si possible l’agroforesterie. Dans un premier temps, cette activité a pour vocation l’autonomie alimentaire des acteurs du projet. Après quelques années, nous espérons que notre production sera suffisante pour en vendre une partie localement.

Des activités d’animations du lieu sont prévues : chambres d’hôte (en dur et/ou en habitats mobiles), accueils de groupes pour des activités culturelles partagées (art, science, bien-être…), productions locales (savons, cosmétiques, bijoux…). Elles sont prévues aussi pour financer la vie du groupe sur place.

Les personnes déjà impliquées dans ce projet se composent d’un investisseur apportant ses économies pour l’achat et la mise en place des activités diverses et de deux jeunes femmes dynamiques souhaitant développer les activités d’animations.

Actuellement, il manque dans ce projet le(s) partenaire(s) responsable(s) de l’activité maraîchère : nous sommes donc à la recherche d’un(e) chef(fe) de culture expérimenté(e) en maraîchage sur sol vivant.

Cet écolieu est donc envisagé pour un groupe de 3 à 5 personnes.

Les contours du projet (en phase de montage) sont détaillés dans ce qui suit. Toute personne intéressée, compétente et sérieuse voulant rejoindre le projet peut nous contacter via le formulaire de contact.

Précisons que ce projet s’envisage sur le long terme, avec une progression en capacités qui sera raisonnée, maîtrisée et adaptée aux évolutions (inconnues) à venir. Notre idéal est donc que les futur(e)s partenaires réalisent avec nous un projet de vie sur plusieurs années.

Quelques mots sur nous

Pour l’instant, le projet s’articule autour de trois personnes : Thierry, Emma et Clémence. Cette petite équipe ne demande qu’à s’agrandir !

Thierry est l’investisseur du projet. Bien qu’il ne résidera pas sur place de façon permanente, il souhaite aider à la mise en place du lieu, aussi bien par son apport financier que par des activités plus concrètes de restauration et de rénovation des bâtiments. Au fil des ans, ses futures économies seront utilisées pour développer le projet par l’achat de plus de terrains, de bâtiments et d’équipements.

Emma et Clémence ont imaginé un lieu chaleureux et accueillant : un gîte adossé à l’activité maraîchère en permaculture ; un écolieu pour passer des moments ressourçants au contact de la terre et de la végétation. On y trouve aussi des ateliers sur la permaculture, des instants de bien être et pleine conscience ou encore des résidences d’artistes qui pourront partager leurs savoirs à nos visiteurs. Emma et Clémence seront les actrices sur place du bon déroulement des activités d’accueil et de productions écoresponsables. Elles souhaitent aussi s’initier au maraîchage en permaculture.

Tous les trois ont permis au projet de prendre forme, en apportant chacun ses idées et points de vue.

Mais le projet est loin d’être abouti. En particulier, nous recherchons une personne formée qui sera en charge de l’activité de maraîchage : conseils pour l’achat du lieu, mise en place et gestion sur plusieurs années.

De façon plus générale, nous serions ravis d’accueillir dans ce projet des personnes pleines d’idées pour faire évoluer “La Ferme d’Agathe” avec nous !

Et maintenant, le projet !

Nous souhaitons installer cet écolieu dans une ancienne ferme, avec si possible des bâtiments en pierre et des dépendances diverses, destinées à la fois aux activités de maraîchage et aux activités d’accueil et de productions locales. L’idéal serait de disposer de quelques bâtiments disjoints pouvant servir de logements après rénovations. Des travaux de rénovation et d’aménagement seront réalisés dès le départ selon le budget disponible. D’autres travaux seront réalisés au fil des ans en fonction des besoins et des orientations précises des activités.

Le terrain devra être suffisamment vaste pour toutes les activités : une bonne terre favorable à la permaculture et assez d’espace pour des habitats d’accueil légers si d’autres bâtiments en dur ne sont pas disponibles. Le terrain doit disposer d’un point d’eau, soit sous forme d’un cours d’eau, soit sous forme d’une réserve (mare, étang), soit sous forme d’un puits… L’idéal serait de disposer aussi de bois attenants.

Il est bon aussi de penser à l’avenir en envisageant l’achat ultérieur de terres annexes : il faudra donc trouver (si possible) un lieu entouré de terres agricoles non constructibles.

Afin de favoriser l’accueil de groupes, nous souhaitons ne pas être trop éloignés de transports en commun, type rail ou bus.

Pour l’instant, la localisation géographique n’est pas déterminée… Cependant, une région retient l’attention de Thierry : le sud de la Bourgogne.

Plusieurs critères ont mené à cette préférence. La Bourgogne est une très belle région assez centrale en France, ce qui permet de s’y rendre sans trajets excessifs. Le sud de la Bourgogne (le brionnais par exemple) est actuellement une région de pâturages, ce qui a préservé la terre d’intrants excessifs et qui ne l’a pas épuisée dans une agriculture intensive. La Bourgogne est un terroir bien connu pour la qualité de ses productions agricoles (sauf pour les végétariens) ; c’est une région d’Histoire, avec un patrimoine culturel remarquable. Tout cela permettra d’attirer des visiteurs pour les activités d’accueil. Le changement climatique va modifier les conditions météorologiques dans les années à venir : modification des températures et des précipitations. Selon les prévisions de Météo-France, la Bourgogne devrait continuer de recevoir des précipitations suffisantes pour une activité maraîchère. Implanter une ferme dans cette région est un pari à long terme sur la pérennité de cette activité grâce à un possible accès à l’eau. Enfin, les prix dans cette région restent abordables compte-tenu du budget de départ…

Une fois la ferme et la terre achetées, des travaux seront entrepris pour disposer d’aménagements essentiels : une ou plusieurs serres ; des éléments de récupération, de stockage (enterrés ou non) et de filtration des eaux de pluies ; des toilettes sèches ; des plantations essentielles ; des mares… D’autres équipements seront apportés au fur et à mesure de la montée en capacité de la ferme, par exemple des panneaux solaires et des éoliennes pour aller vers une autonomie énergétique. Pour l’accueil, selon les besoins, des habitats légers seront installés, de type yourtes ou habitats mobiles (“micromaisons”, tiny houses), et/ou des aménagements de type gîte seront créés dans des bâtiments en dur…

Une fois réalisés les aménagements de base, le groupe en activité sur l’écolieu cherchera à devenir indépendant concernant ses ressources, aussi bien alimentaires que financières. Afin d’aboutir à ce but, le fonctionnement de la ferme reposera sur le fait que toutes les activités qui y seront effectuées s'adosseront les unes aux autres afin que le collectif puisse en vivre dignement.

Le gîte, l’accueil de groupes, les activités culturelles et la vente de productions locales écoresponsables seront dans un premier temps la source principale des revenus pour le groupe. Ces activités mériteront donc des investissements en temps et en argent dès le départ.

Un apport supplémentaire en ressources est envisageable par le travail (à mi-temps) de certains membres en dehors de la ferme, surtout pendant les premiers temps de l’installation. Dans le même esprit, des travaux “saisonniers” extérieurs peuvent aussi être envisagés en fonction du calendrier des activités sur la ferme.

Pendant la phase initiale de mise en place des activités sur la ferme, le maraîchage sera principalement destiné à nourrir les habitants du lieu, permanents ou résidentiels. Cela permettra ainsi de fournir un apport financier dans le cadre d’une offre de repas complémentaires au gîte. Plus tard, lorsque cette activité aura crû en capacité, que les aménagements nécessaires auront été réalisés et validés, il sera souhaitable de monter en production et de vendre l’excédent directement à la ferme ou sur des marchés locaux.

Toutes ces activités doivent s’inscrirent dans le contexte local : coopération avec des projets semblables à proximité, relations avec les organismes de tourisme régionaux, vente des productions sur des marchés locaux ou à la ferme, participations à des animations territoriales (foires, accueils pour des manifestations récurrentes…).

Nous ne souhaitons pas que ce lieu soit un refuge fermé sur sa propre résilience égoïste : nous souhaitons au contraire qu’il participe activement à la création de liens entre des acteurs défendant les mêmes valeurs. Cet écolieu devra être un nœud dans un réseau de résilience…

Comme mentionné plus haut, le maraîchage sera essentiellement basé sur la permaculture et montera en capacité de production au fil des ans. La culture sur sol vivant requiert du temps (aménagements progressifs) et de l’apprentissage (maîtrise des sols et des contraintes naturelles du lieu) : nous pensons raisonnable de lui laisser ce temps avant d’atteindre une production suffisante dont une partie pourra être vendue. La présence d’animaux (non destinés à la consommation) est envisagée pour enrichir l’écosystème local, diversifier les productions alimentaires et aider aux travaux : poules pondeuses, chèvres (lait et fromages), animaux de trait (ânes, chevaux)… Tous les animaux autonomes souhaitant participer au bien collectif seront aussi bien accueillis : hérissons, orvets, vers de terre, oiseaux, et multitude d’insectes. Il pourra être possible d’installer des ruches si les compétences sont disponibles. Nous espérons aussi, en fonction des possibilités du terrain (surface et qualité), développer de l’agroforesterie ou d’autres pratiques d’agroécologie. À ce titre, la montée en capacité de la Ferme du Bec Hellouin doit être regardée comme un modèle (à travers ses essais et erreurs).

Les activités d’hébergement (gîte, groupes culturels…) seront importantes afin d’une part d’apporter des revenues et d’autre part de faire découvrir cet écolieu. Petit à petit, si aucun confinement ne vient interrompre cette activité, nous espérons renforcer l’offre d’accueil en direction de publics variés : plus “haut de gamme” pour le gîte avec option de repas préparés avec les produits de la ferme ; moyenne gamme pour les activités culturelles en groupe ; plus “rustique” pour des volontaires contribuant à des chantiers participatifs (sur la ferme ou en extérieur)…

Les productions locales écoresponsables devront souligner les valeurs du groupe et permettre, en plus de participer aux apports financiers, de transmettre une certaine image du projet. Différentes pistes sont envisagées : productions de savons, de cosmétiques et de bijoux fabriqués avec des matériaux naturels ; produits de la ferme transformés (conserves, confitures, plantes séchées…) ; mise en place d’une dynamique de récupération, de recyclage et de réparations pour des objets de basse technologie de la vie courante (outils, accessoires, instruments…).

Plus généralement, toute orientation des activités de l’écolieu vers plus de résilience, alimentaire, sanitaire, énergétique… sera recherchée. Nous souhaitons nous inspirer de toute expérience déjà réalisée ou en cours allant dans ce sens.

Notre ambition est d’abord de réussir notre pari, mais aussi de faire que ce lieu devienne un modèle pour d’autres initiatives de ce genre. Par exemple, il serait souhaitable que d’autres projets du même type concrétisent la rencontre entre des personnes détenant un peu d’économies et des personnes possédant des compétences en agroécologie, mais n’ayant pas forcément les fonds pour lancer un projet de maraîchage sur sol vivant… Pour cela, il faudra communiquer tout autant sur nos succès que sur nos difficultés et nos échecs.

Il est évident que le sérieux et l’engagement sincère seront nécessaires chez tous les acteurs, qui pourront ainsi agir dans une confiance réciproque. C’est pourquoi, bien que les grandes lignes aient déjà été tracées, la forme et le fonctionnement exacts du projet sont encore à définir par tous les membres impliqués dans la phase initiale.

À ce titre, nous sommes à la recherche d’une personne qui prendra en charge l’activité maraîchère : le plus tôt cette personne nous rejoindra, le plus tôt le projet démarrera…

À la recherche du quatrième pilier du projet

Comme mentionné par ailleurs, le projet actuel manque d’une personne compétente en maraîchage sur sol vivant (permaculture pour démarrer). Afin de finaliser le projet et d’acheter au mieux le lieu (bâti et terres), nous souhaitons donc accueillir une personne de confiance, prête à s’engager dès maintenant dans l’aventure pour plusieurs années.

Nous souhaitons que cette personne participe au choix du lieu d’achat. Compte-tenu de l’urgence à lancer le projet, si nous ne trouvons pas cette personne rapidement, nous serons contraints d’acheter “au mieux”, sans une expertise satisfaisante concernant le terrain et ses potentialités maraîchères. Ce serait dommage de se tromper.

Si vous êtes intéressé, merci de nous en parler via le formulaire de contact.

Nous donnons de l’importance au fait qu’il n’y ait pas de hiérarchie : l’avis de la personne qui nous rejoindra aura autant de poids que les autres.

D’autres partenaires peuvent nous rejoindre s’ils le souhaitent, par exemple pour cofinancer le projet et lui permettre ainsi de se développer plus rapidement.

Les membres actuels du projet

Thierry

« Les projets sur le long terme, ça me connaît : celui-ci est un projet de vie ! »

Thierry Thierry
Thierry essaie de recruter un collaborateur…
Thierry essaie de recruter un collaborateur…

J’ai passé ma jeunesse à la campagne, dans les Ardennes. Petit fils de paysans, mes parents (non paysans) ont toujours eu, et ont encore, un jardin potager ; ils ont pratiqué l’élevage de lapins, de poules, de canards, de moutons… Résident principalement en ville depuis des années, je n’ai jamais eu l’occasion moi-même de participer pleinement à des activités maraîchères.

Mon père m’a transmis son goût et ses compétences en matière de bricolage : bois, béton, électricité, plomberie… Toute la famille a construit la maison familiale : des fondations jusqu’aux papiers peints. J’ai acquis depuis un savoir faire pour la rénovation de l'habitat (appartements de ville).

Aujourd’hui, je suis chercheur au CNRS à Marseille et j’ai un métier stable qui me plaît beaucoup. Je ne cherche pas à le quitter dans l’immédiat.

Mais, sensible à la mutation de notre société et aux problèmes futurs à surmonter (concernant le climat, l’accès à l’énergie, la préservation de la biodiversité…), je souhaite agir au mieux, comme le colibri que je suis, pour relever les défis qui se présentent à nous. De mes lectures, il ressort que l’action la plus raisonnable aujourd’hui est de préparer des lieux de résilience, principalement alimentaires, sur le modèle de la Ferme du Bec Hellouin par exemple.

Avec mes quelques économies, j’ai décidé de lancer ce projet que j’envisage ainsi : j’apporte l’investissement de départ pour démarrer le projet ; d’autres personnes apportent leur travail pour le développer. Pas de retour en argent attendu : j’espère seulement une montée en capacité de productions et en résilience. J’ai constaté en effet que de nombreux jeunes souhaitent s’investir dans l’agroécologie, mais qu’ils ne disposent pas nécessairement des fonds nécessaires à l’investissement de départ. J’apporte ces fonds, charge à eux d’apporter leur travail sur lequel je ne réclame rien…

Ce lieu de résilience, je souhaite donc l’initier et le développer au fur et à mesure de la remise à flot de mes économies (investissements complémentaires dans du matériel, du bâti, de la terre…). Je souhaite qu’il soit un lieu agréable à vivre, le plus autonome possible sur de nombreux points (alimentaire, énergie…), et je compte bien y venir me ressourcer de temps en temps en tant qu’acteur (maraîchage, rénovation, construction…), voire de rejoindre définitivement le groupe sur place dans un futur plus lointain (dans 15 ans, sauf crise grave d’ici là…).

Emma

« Je veux promouvoir un nouveau style de vie sain, équilibré et surtout au grand air ! »

Emma Emma
Emma nous présente son premier parapluie écoresponsable !
Emma nous présente son premier parapluie écoresponsable !

J'ai grandi et évoluée en région parisienne. Je suis habituée à un paysage très urbanisé, mais je m'y suis rapidement sentie étouffée : j’ai vu ma ville s’agrandir et se gentrifier au détriment de la nature. J'ai eu l'envie de voyager très jeune et avec ce goût du voyage m'est venu l'idée de développer mon propre lieu de vacances/détente pour que tout le monde puisse apprécier des moments inoubliables hors de la vie quotidienne.

Étant sensible au changement climatique et à l'environnement depuis ma jeunesse, cette idée s'est articulée autour de la permaculture et le respect de ce que nous offre la Terre. J’aimerais que la Ferme d’Agathe se construise de manière entièrement écoresponsable, en accord avec les valeurs du développement durable. Nous allons faire en sorte de suivre une démarche écologique dans chaque aspect du projet.

C’est en novembre 2019 que j’ai décidé de prendre mon sac à dos et que je suis partie en Amérique Centrale dans le but d'en apprendre plus sur la permaculture car cette technique agricole m'intriguait beaucoup. Même si ce ne sont pas les mêmes types de terrains, j’y ai appris de nombreuses façons de faire pousser un potager sur des types de sols très différents. Ce voyage a duré 5 mois, j'ai fait du volontariat sur des terrains de permaculture mais aussi dans des hôtels/auberges de jeunesse ce qui m'a permis de voir et de participer à la gestion de tels lieux.

Une fois sur place et installée à “La Ferme d’Agathe”, mes missions seront diverses et variées. Je souhaite en apprendre beaucoup plus sur la permaculture même si ce ne sera pas mon activité principale. Avec Clémence, nous mettrons en place les activités culturelles et les ateliers que nous souhaitons proposer à nos hôtes. Mais nous voulons aussi prendre en charge la cuisine (c’est une passion commune) et évidemment, l’accueil de nos visiteurs !

Tout cela me conforte dans ma décision d’ouvrir “La Ferme d’Agathe”. Avec cet écolieu, j’ai le sentiment que ma vie prend un nouveau tournant et je suis heureuse de pouvoir mettre mon énergie dans un projet auquel je participe activement avec des personnes en qui j’ai confiance. Peu importe là où nous allons faire fleurir cette ferme, nous resterons fidèles à nos valeurs environnementales !

Clémence

« Je veux avoir une vie en cohérence avec mes valeurs, et agir concrètement pour la planète et ses habitants ! »

Clémence Clémence
Clémence a hâte de rencontrer les futurs membres du projet !
Clémence a hâte de rencontrer les futurs membres du projet !

Étant née à Paris et ayant toujours vécu en région parisienne, je n’ai jamais connu la vie en province. Pourtant, j’ai toujours éprouvé une sensation de pur bien-être lors de nombreux voyages familiaux dans de petits villages français à la campagne.

J’ai toujours été très sensible à la beauté des choses (objets, arts, Nature) et des gens. Dès l’âge de 13 ans, j’ai émis un projet : devenir médiatrice culturelle avec une utilité sociale (créer des expositions itinérantes qui donnerait accès aux populations défavorisées par exemple), pour que chacun ait accès aux trésors de notre monde.

Pour avoir toutes les connaissances nécessaires pour créer ces événements, je me suis inscrite en école de communication, dans l’idée de me spécialiser en événementiel. Sur le plan de l’apprentissage, ces trois années d’études supérieures ont été une déception. J’ai remis complètement mon projet en question, doutant de mes capacités et de mon envie de travailler dans ce milieu.

Sur le plan humain, cette période a été très intéressante car ces remises en question m’ont permis de réfléchir sur ce que je souhaitais profondément pour mon futur.

Cette introspection m’a révélé que j’avais besoin d’être au plus proche de la terre, de la Vie qui l’habite. J’ai réalisé que pour aider la planète et ses habitants, la bonne chose à faire était de s’éloigner du monde actuel et de ses vices, pour mener une vie plus saine.

J’avais pourtant conscience que je n’avais aucune compétences ni expérience pour partir de sitôt à la campagne. A force de réflexion, j’ai trouvé mon idéal : ouvrir une chambre d’hôte avec son petit potager. La solution idéale pour garder un lien social (car j’adore le contact humain, c’est primordial pour mon bien-être) tout en menant une vie paisible, dans le respect de la nature.

C’est peu de temps après qu’Emma, avec qui j’étais déjà amie, m’a proposé de me joindre au projet qu’elle entretenait depuis des années : ouvrir son propre petit hôtel, autosuffisant avec sa ferme en permaculture etc. Impossible de refuser, c’était l’occasion rêvée pour réaliser nos ambitions communes, nous soutenir dans les moments difficiles, partager nos rires…

Et finalement mon projet initial reprend un peu vie, grâce aux activités culturelles que nous souhaiterions organiser !

Ce projet sera l’occasion de me former à la permaculture et à la fabrication de produits artisanaux, de cuisiner de bons repas végétariens pour les habitants et les hôtes, et d’apporter des souvenirs magiques aux hôtes grâce à un accueil chaleureux.

Pourquoi La Ferme d'Agathe ?

Agathe, la nièce par alliance de Thierry, est une amie d'Emma dont Clémence est l'amie… C'est Agathe qui a permis la création du groupe.

Et puis, AGATHE, c'est aussi : Accueil en Gîte avec Animations sur un Terroir en Horticulture Ecogéré

Crédits images : Tree by ruliani from the Noun Project